Coopération Chine-Afrique :  ”la Chine a proposé des mesures spécifiques d’allègement de la dette” (S.E.M Wu Jie)

Ce jeudi 19 septembre 2024, l’Ambassade de Chine en Côte d’Ivoire a tenu une conférence de presse devant des journalistes locaux pour clarifier les décisions prises lors du Forum sur la Coopération Sino-Africaine (FOCAC), qui s’est déroulé du 4 au 6 septembre à Beijing.

Lors de ce Forum, le président chinois Xi Jinping a annoncé plusieurs mesures visant à soutenir les pays africains amis de la Chine, parmi lesquelles figure l’allègement de leur dette.

Au cours de la conférence, qui s’est tenue dans les locaux de l’Ambassade de Chine à Abidjan, S.E.M Wu Jie a fait des précisions sur ce sujet en déclarant que “la Chine l’a inclus dans son plan d’action.”

Comme arguments, l’Ambassadeur a soutenu que la Chine a contribué au développement de l’Afrique en construisant et modernisant près de 100 000 kilomètres de routes, plus de 10 000 kilomètres de voies ferrées, environ 1 000 ponts et près de 100 ports. Ces infrastructures, combinées à la création de plus de 1,1 million d’emplois par des entreprises chinoises au cours des trois dernières années, ont joué un rôle clé pour aider l’Afrique à surmonter les obstacles à son développement.

Interrogé sur la mise en œuvre des engagements pris lors du Forum, S.E.M Wu Jie a affirmé que “les engagements de la Chine envers l’Afrique sont solennels” et que la Chine est prête à collaborer avec l’Afrique pour maximiser les mécanismes du Forum dans le cadre de l’application des décisions prises, au bénéfice des peuples chinois et africains.”

Répondant aux accusations faisant de Pékin le principal créancier de l’Afrique, le diplomate a précisé que : “La Chine n’a jamais été le principal créancier de l’Afrique. Selon les données de la Banque mondiale, 80 % de la dette souveraine extérieure de l’Afrique est détenue par des créanciers multilatéraux et privés, tandis que la dette bilatérale représente une part moindre.”

Le chef de la diplomatie chinoise en Côte d’Ivoire a conclu son propos sur la question en exhortant “la communauté internationale, en particulier les pays développés et les institutions financières internationales, à assumer leurs responsabilités et à soutenir les pays africains dans l’allègement de leur dette, afin de favoriser un développement durable.”

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