Présidentielle: Rajoelina remporte l’élection à Madagascar au premier tour

Le samedi dernier, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de Madagascar a annoncé la victoire au premier tour du président sortant Andry Rajoelina lors de l’élection présidentielle.

D’après les résultats préliminaires divulgués lors d’une conférence de presse par le président de la CENI, Andrianarisedo Arsène Dama, M. Rajoelina a remporté un total de 2 856 090 voix, représentant 58,95% des suffrages exprimés. Les autres candidats, Siteny Randrianasoloniaiko et l’ancien président Marc Ravalomanana, ont obtenu respectivement la deuxième et la troisième place avec des pourcentages de voix de 14,40% et 12,10%.

Le président de la CENI a souligné que les élections se sont déroulées dans la stabilité et le respect de la loi, avec une participation de 46,36 %, légèrement inférieure à celle de 2018 qui était de 48,09%.

Il a également mis en avant l’organisation de ce scrutin conformément à la vision de la CENI, garantissant un processus électoral bien organisé, fiable et inclusif, assurant ainsi la tranquillité.

Les observateurs internationaux ont salué le déroulement des élections et ont loué la conformité aux normes internationales en matière électorale. Cyrille Nguiegang, chef de mission d’observation de l’Union des Jeunes de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, a exprimé ses félicitations à la CENI pour ses efforts.

Le candidat vainqueur, Andry Rajoelina, a exprimé sa reconnaissance envers le peuple malgache pour cette élection. Lors d’un point de presse, il a souligné le caractère pacifique du scrutin et la maturité politique de la population.

Cependant, des contestations ont émergé suite à ces résultats. Le porte-parole du candidat Siteny Randrianasoloniaiko a déclaré avoir constaté des divergences entre les résultats détenus par son équipe et ceux annoncés par la CENI, mais leur demande de vérification bureau de vote par bureau de vote est restée sans réponse favorable.

En outre, un collectif regroupant dix candidats ayant boycotté le scrutin a rejeté ces résultats, qualifiant l’élection de “illégitime” et soulignant des “irrégularités”. Ils ont décliné toute responsabilité quant à une potentielle instabilité politique et sociale.

Plus de 11 millions d’électeurs étaient appelés aux urnes le 16 novembre pour choisir parmi 13 candidats leur nouveau président. Parmi eux, seuls trois se sont engagés dans la campagne électorale, les autres ayant décidé de boycotter le scrutin et d’encourager leurs partisans à s’abstenir.

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