Comment la technologie rizicole chinoise répond aux besoins de l’Afrique
Hu Fengyi, phytologiste à l’Université du Yunnan, est l’un des rares sélectionneurs de riz à se concentrer sur le riz vivace originaire d’Afrique. Contrairement aux variétés conventionnelles, cette espèce peut être récoltée plusieurs fois, réduisant ainsi les coûts de main-d’œuvre. Malgré le manque d’attention académique accordée au riz vivace, Hu Fengyi et son équipe ont réussi à développer trois variétés hybrides prometteuses, malgré les défis de travailler dans un domaine peu exploré.
Les deux hybrides, nommés d’après l’université de Hu Fengyi, ont montré des rendements stables lors des essais sur une période de trois ans. En plus de cela, ils ont démontré une résistance exceptionnelle aux ravageurs, réduisant ainsi la nécessité d’utiliser des pesticides. Le développement de ces variétés hybrides témoigne des efforts solitaires et persévérants des chercheurs impliqués dans leur création.
Le déploiement de ces nouvelles variétés de riz est comparé à l’introduction de nouveaux modèles de voitures, avec des caractéristiques améliorées. Le riz vivace présente également des avantages environnementaux, comme la réduction de la perturbation du sol due à l’absence de besoin de replantation annuelle. Cette approche innovante de la production de riz a gagné en popularité en Chine et au-delà, offrant un nouvel espoir pour l’agriculture durable.
Dans le cadre de ses efforts pour améliorer la sécurité alimentaire en Afrique, la Chine partage désormais sa technologie du riz vivace. Cette initiative a été bien accueillie par les experts agricoles et les agriculteurs africains. Elle a été intégrée à divers programmes agricoles et a déjà été introduite dans plusieurs pays africains, offrant ainsi de nouvelles opportunités pour augmenter la productivité agricole et assurer la sécurité alimentaire.
Source : China Daily