Harare accueille la 22e conférence internationale sur le VIH/sida et les IST en Afrique

La 22e édition de la Conférence internationale sur le VIH/sida et les IST (Infections Sexuellement Transmissibles), également connue sous l’acronyme anglais ICASA, a débuté lundi à Harare, au Zimbabwe.

Ce rassemblement régional, étant la plus grande conférence sur le VIH/sida en Afrique, se déroule du 4 au 9 décembre, offrant une plate-forme cruciale pour partager des connaissances et des avancées de pointe en réponse au VIH et à d’autres épidémies affectant le continent et au-delà.

Lors de l’ouverture officielle de la conférence, le président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa a souligné que cet événement était l’occasion pour l’Afrique de réfléchir à sa riposte actuelle au VIH/sida.

“Nous ne devons pas relâcher nos efforts, le sida est toujours présent. Cette pandémie demeure l’une des menaces silencieuses pesant sur le développement socio-économique durable”, a-t-il averti.

“Malgré tout, nous pouvons nous féliciter des progrès accomplis et des résultats positifs grâce à nos interventions énergiques, ce qui nous donne l’espoir réel de pouvoir éliminer efficacement le sida”, a ajouté M. Mnangagwa.

Il a également souligné les avancées significatives du Zimbabwe dans la réduction des nouvelles infections au VIH et des décès liés au sida, précisant que le pays avait déjà atteint l’objectif 95-95-95 fixé pour la lutte accélérée contre le VIH/sida d’ici 2030. Cet objectif comprend le diagnostic de 95% des personnes séropositives, l’accès à un traitement antirétroviral pour 95% des personnes diagnostiquées, et l’obtention d’une suppression virale chez 95% des personnes traitées.

M. Mnangagwa a souligné la nécessité d’aborder la pandémie de manière globale en mettant en œuvre des programmes et des projets de développement durable visant à réduire la pauvreté et à éliminer les inégalités, particulièrement chez les groupes les plus exposés aux risques d’infection.

“Nous nous engageons à combler les lacunes et les disparités dans l’accès aux services liés au VIH afin de maintenir ces avancées et de repousser les limites pour mettre un terme au sida d’ici 2030”, a-t-il affirmé.

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