L’essor impressionnant du marché des Nids d’hirondelle dans la gastronomie de luxe
Le marché des nids d’hirondelle connaît une expansion remarquable au sein de l’univers de la gastronomie de luxe. Les consommateurs chinois se disputent ce trésor nommé le « caviar de l’Orient », dont le prix atteint jusqu’à 1 200 euros par kilo.
Moins connus en Occident, les nids d’hirondelle sont de plus en plus prisés par les chefs étoilés chinois. Très appréciés des gastronomes en Asie, ces nids sont réputés pour leurs bienfaits sur la santé et sont souvent utilisés pour préparer des soupes ou pour accompagner des mets tels que le pigeon ou la poule cuits au bain-marie.
À l’instar de tout produit de luxe, la rareté distingue le nid d’hirondelle. En effet, une seule espèce de martinet construit des nids entièrement comestibles. Ces nids sécrètent un mucus mucilagineux pour ériger leur structure.
C’est ce fameux mucus qui est très prisé par les gastronomes. Son aspect est reconnaissable grâce à la blancheur, à la translucidité et parfois à la teinte jaune des nids.
Au fil des années, la demande de nids d’hirondelle a considérablement augmenté. À tel point que ce mets exceptionnel se vend désormais à près de 1 200 euros le kilo. Un prix qui rivalise avec celui des précieux œufs d’esturgeon, parfois vendus autour de 9 000 euros le kilo.
Dans ce contexte, les élevages d’hirondelles ont fleuri, notamment en Birmanie. Des hangars en béton ont été aménagés pour accueillir ces oiseaux, dont les nids sont ensuite exportés vers la Chine.
Une fois arrivés en Chine, les nids d’hirondelle sont transformés en une sorte de gelée blanchâtre, servant de base à des desserts, des soupes ou des boissons.
Le marché des nids d’hirondelle n’a pas fini d’éveiller l’intérêt des investisseurs. On estime aujourd’hui qu’il génère environ 5 milliards d’euros de revenus annuels.
Ceci constitue une opportunité en or pour les éleveurs birmans, dont le pays est devenu plus ouvert aux exportations depuis la dissolution de la junte en 2011.